« J’habite actuellement en France près de Bordeaux, j’ai environ 45 ans et j’ai deux enfants formidables
(garçon et fille).
J’ai toujours été un artiste passionné et hyperactif.
Tout au long de ma vie, j’ai expérimenté différents supports, médiums et
techniques tels que la sculpture sur pierre, la musique électronique, et le design
graphique sous toutes ses formes (street art, design, peinture, dessin,
installation numérique ou physique, manipulation vidéo…).
Quand j’étais plus jeune, je m’orientais un travail dans l’animation et je
m’occupais des vacances de groupes enfants et d’ados.
j’ai rapidement opté pour la prise en charge d’enfants puis d’adultes handicapés
tels que des autistes et atteints de trisomie 21, en travaillant dans ce secteur
spécialisé pendant plus de trois ans. Cela a été l’une des périodes les plus
enrichissantes sur le plan humain, où j’ai pu approfondir les relations psychiques
et découvrir de nouveaux rapports à la perception et aux émotions.
En 1998, je suis devenu tailleur de pierre et sculpteur,
ou j’ai travaillé pendant plus de 15 ans sur de nombreux sites historiques
tels que des églises ou des cathédrales.
C’était mon approche la plus physique du monde matériel, où j’ai compris la
patience et l’introspection, la minutie, l’amour du métier,
mais aussi la souffrance physique, le rapport à la matière,
et la satisfaction de créer quelque chose de durable.
Au début des années 2000, j’ai participé à plusieurs expositions d’art contemporain
locales et en ai même organisé certaines, rassemblant des artistes émergents de toute
la France, avec un grand intérêt à apporter de l’art là où il faisait défaut
afin d’offrir une approche culturelle à des personnes
qui n’y avaient pas accès de manière évidente.
J’ai également travaillé en tant qu’artiste sur différents projets
tels que la scénographie pour des concerts de rock gothique (étant un grand fan de
The Cure), mais aussi de soirée et festivals techno,
et ce dès 1994 alors que je découvrais, venant d’Angleterre
pour la première fois, le travail d’Aphex Twin, LFO et
Autechre, puis ensuite toute la scène rave et club
(Orbital, Ritchie Hawtin, et bien d’autres).
J‘ai toujours été passionné par la production musicale.
je crée de la musique électronique depuis 20 ans,
et je souhaite un jour pouvoir l’utiliser en symbiose avec mes créations visuelles.
En bref, une vie remplie de toutes sortes de recherches artistiques
qu’il serait difficile de détailler entièrement dans ce résumé.
Je me sens donc très chanceux et reconnaissant d’avoir pu vivre
ces multiples expériences en toute liberté, car elles font désormais partie
intégrante de ma conception du monde et de ce que je cherche
à faire ressurgir dans mon travail:
Un manifeste pour la liberté qui serait en quelque sorte le testament de cet héritage.
Depuis lors, j’ai quitté cette activité en 2020 et je travaille comme artiste
numérique à temps plein depuis les deux dernières années,
me permettant de m’impliquer dans une recherche et une réflexion poussée
sur les nouveaux modes du marché de l’Art, et notamment
sa diffusion numérique liée à là démocratisation de l’internet décentralisé
et de la blockchain. (Web3)
En participant activement au sein de cette communauté,
mon but est d’apporter quelque chose que l’on ne voit pas souvent
et qui est une représentation pure de ma perception du monde:
Un mélange de pop industrielle futuriste et de dessins animés psychédéliques ,
qui reprend certains codes graphiques issus de l’ancien monde,
tout en proposant une approche fraîche,
sauvage et sans concessions.
Au cours de ces années d’expérimentation,
j’ai développé plusieurs styles qui sont devenus ma signature.
Je souhaite présenter un style graphique varié mais homogène,
qui est en réalité une synthèse de cet équilibre,
afin de le perfectionner jusqu’aux limites avec l’aide
des nouveaux outils comme l’Intelligence artificielle,
combinant savoirs-faire techniques et connaissances philosophiques,
et qui est le flux vital de toute ma réflexion autour de l’art,
de son éthique, de ses messages et de son rôle profond
dans notre culture globalisée. Invitant ainsi à l’observateur,
consommateur d’art, à faire évoluer son regard sur l’avenir d’un monde
hyper-connecté, d’une réalité voire d’une conscience augmentée
dans laquelle les nouvelles générations devront savoir garder la maîtrise de
leur identité et de leur intégrité mentale.
Une sorte d’utopie technologique pour certains, teintée de fatalité bien sûr,
mais qui inscrit les bases fondamentales de nos valeurs futures,
de ce que nous sommes, et des réponses adaptatives qu’il faudra apporter
pour préserver cette ligne de cœur commune
dont nous sommes tous les détenteurs temporaires,
et que certains appellent la foi en l’humanité. »